Le XIXème siècle est un décor impressionnant avec ses révolutions. Le monde devient mécanique et s’agrandit. Les cultures se mélangent. Ses contemporains semblent en permanence découvrir le siècle qu’ils sont en train de créer. Progrès, inégalités, arts, gouvernements, transports, tout change à une vitesse effrénée. Bien que ce siècle nous semble lointain, parfois même archaïque, nous en sommes les héritiers.
En ce moment et jusque fin juillet (2017) se tient l’exposition du centenaire de Rodin, au Grand Palais, à Paris. (Rodin est mort en 1917.) Impossible de manquer cette expo pour les amoureux de la sculpture moderne. Il en est le père. Les statues de Rodin sont vivantes. Elles n’obéissent plus aux codes de l’antique et du classique. Elles sont une invention. Elles sont symboliques du XIXème siècle au même titre que la locomotive à vapeur, les impressionnistes ou l’électricité.
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J’ai donc fait un saut à l’expo. C’était un concentré de Rodin dans un lieu emblématique de la fin du XIXème siècle. (Le Grand Palais à été construit pour l’exposition universelle de 1900.)
C’était magnifique. En déambulant entre les plâtres et les marbres, je me suis dit qu’il y avait un aspect fantastique dans le modelage des corps et je me suis souvenu que Pierre Pevel citait Rodin dans le premier tome du cycle d’Ambremer. Coincidence ? La mémoire peut vous surprendre à tout moment. Les arts ont changé de visage au XIXème siècle. Ils devaient refléter leur époque. Et si on y ajoute le monde féerique… Pierre Pevel a d’ailleurs abordé ce thème dans la nouvelle Magicis in mobile qui conclut Les enchantements d’Ambremer.
Le temps de dévaliser la librairie de l’exposition et me voici plongé dans un livre bourré de détails sur la vie de Rodin et son époque.
Voilà une première piste pour ma nouvelle dont on verra où elle mène.
Cet article fait partie d’une série que j’espère pouvoir écrire tout au long du projet. Ça sera une sorte de journal des coulisses de ma micro-aventure dans le Paris des merveilles.