Après l’écriture et la signature avec Mnémos, ces derniers mois ont été consacrés à la relecture et la correction du tome 1 du Solstice des ombres : Sœurs de haine. C’est aussi pendant cette période que la couverture a été conçue ainsi qu’un des objets les plus iconiques de la fantasy : une carte.
Je vous parle aujourd’hui des artistes qui ont habillé mon texte de leur talent :
- Ebrahel Lurci pour la couverture.
- Stéphane Arson pour la carte.
La couverture

Ebrahel est un créateur qui façonne son art dans les profondeurs de l’obscurité. Travaillant dans les domaines de l’illustration, de la sculpture, de l’art conceptuel, de la peinture traditionnelle et de la céramique, il crée des œuvres imprégnées de sous-entendus gothiques et psychologiques. Son art parle par le biais de symboles ; chaque ligne, chaque forme chuchote aux coins les plus profonds de l’âme humaine. Dans le domaine numérique, il crée des visuels en 3D tout en composant des musiques atmosphériques pour construire son propre univers. Actuellement, il travaille sur un roman graphique et sculpte des pièces pour des collections privées.



J’ai déjà pu constater que l’illustration de couverture a une importance cruciale pour donner une identité au livre (grâce à João Henrique De Jesus Gomes pour les deux tomes des Mystères de Kioshe et Benjamin Carré pour le Grand Jeu). Je trouve que l’univers unique d’Ebrahel vous projette directement dans l’ambiance antique et sombre du Solstice des ombres. Un très grand merci à lui.
La carte
Je ne vais pas m’en cacher, en tant que rôliste (c.-à-d. joueur de jeu de rôle) invétéré, j’ai développé une addiction aux cartes qui restent pour moi des objets emblématiques de l’imaginaire. Les plus grands univers de fantasy ont été illustrés par des cartes devenues parfois légendaires à l’instar de celle de la Terre du milieu du Seigneur des anneaux.
Aussi, j’ai sauté de joie quand j’ai su que Stéphane Arson, un de nos meilleurs cartographes de l’imaginaire, allait dessiner la carte de l’univers du Solstice des ombres. Travailler avec lui (nous sommes tous les deux assez maniaques) a été super. Il a su parfaitement rendre l’Hyrdrie, la région dans laquelle se déroule Le chemin des larmes, une terrible guerre de religion. Avec lui, impossible de vous perdre.

Actif depuis le début des années 90 et venu du jeu vidéo, Stéphane n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a officié sur l’atlas de la Terre du milieu, celui du Sorceleur ou encore celles de l’univers de Ji de Pierre Grimbert et de la Terre mourante de Jack Vance (la classe non ?).



Un grand merci à Ebrahel et Stéphane de permettre aux lecteurs de voyager visuellement dans l’univers du Solstice des ombres. A bientôt.