Les artistes du Solstice des ombres

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Après l’écriture et la signature avec Mnémos, ces derniers mois ont été consacrés à la relecture et la correction du tome 1 du Solstice des ombres : Sœurs de haine. C’est aussi pendant cette période que la couverture a été conçue ainsi qu’un des objets les plus iconiques de la fantasy : une carte.

Je vous parle aujourd’hui des artistes qui ont habillé mon texte de leur talent :

La couverture

Vous avez été très nombreux à aimer la couverture d’Ebrahel lors de sa révélation sur Instagram

Ebrahel est un créateur qui façonne son art dans les profondeurs de l’obscurité. Travaillant dans les domaines de l’illustration, de la sculpture, de l’art conceptuel, de la peinture traditionnelle et de la céramique, il crée des œuvres imprégnées de sous-entendus gothiques et psychologiques. Son art parle par le biais de symboles ; chaque ligne, chaque forme chuchote aux coins les plus profonds de l’âme humaine. Dans le domaine numérique, il crée des visuels en 3D tout en composant des musiques atmosphériques pour construire son propre univers. Actuellement, il travaille sur un roman graphique et sculpte des pièces pour des collections privées.

J’ai déjà pu constater que l’illustration de couverture a une importance cruciale pour donner une identité au livre (grâce à João Henrique De Jesus Gomes pour les deux tomes des Mystères de Kioshe et Benjamin Carré pour le Grand Jeu). Je trouve que l’univers unique d’Ebrahel vous projette directement dans l’ambiance antique et sombre du Solstice des ombres. Un très grand merci à lui.

La carte

Je ne vais pas m’en cacher, en tant que rôliste (c.-à-d. joueur de jeu de rôle) invétéré, j’ai développé une addiction aux cartes qui restent pour moi des objets emblématiques de l’imaginaire. Les plus grands univers de fantasy ont été illustrés par des cartes devenues parfois légendaires à l’instar de celle de la Terre du milieu du Seigneur des anneaux.

Aussi, j’ai sauté de joie quand j’ai su que Stéphane Arson, un de nos meilleurs cartographes de l’imaginaire, allait dessiner la carte de l’univers du Solstice des ombres. Travailler avec lui (nous sommes tous les deux assez maniaques) a été super. Il a su parfaitement rendre l’Hyrdrie, la région dans laquelle se déroule Le chemin des larmes, une terrible guerre de religion. Avec lui, impossible de vous perdre.

Le premier tome du Solstice des ombres sera accompagné d’une magnifique carte de l’Hyrdrie du VIe s.

Actif depuis le début des années 90 et venu du jeu vidéo, Stéphane n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a officié sur l’atlas de la Terre du milieu, celui du Sorceleur ou encore celles de l’univers de Ji de Pierre Grimbert et de la Terre mourante de Jack Vance (la classe non ?).

Un grand merci à Ebrahel et Stéphane de permettre aux lecteurs de voyager visuellement dans l’univers du Solstice des ombres. A bientôt.

A propos de l'auteur

Benjamin Lupu

Historien de formation et passionné par les sciences humaines, l'archéologie et les littératures de l'imaginaire, Benjamin Lupu publie cette année Le Solstice des ombres, une fresque de dark fantasy qui plonge ses personnages dans les tourments d'une guerre de religion.

Auparavant, après avoir contribué aux anthologies du Paris des merveilles de Pierre Pevel, il a écrit Le Grand Jeu, une Histoire réinventée qui mêle steampunk et espionnage dans le cadre éclatant de l'Istanbul de la fin du XIXe siècle, ainsi que la série d'enquêtes de fantasy Les Mystères de Kioshe.

Ses récits explorent les méandres de petites et grandes histoires imaginaires pour narrer des choix difficiles, le courage, la fraternité, les amours, ainsi que la fantaisie et l'humour, qui jalonnent le destin.

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