La semaine dernière (18 mai 2024-26 mai 2024) fut une pause bienvenue dans ma routine d’écriture. Je suis devenu nomade le temps de quelques jours, d’abord pour une retraite d’écriture passionnante puis en participant au festival des Imaginales (un excellent cru).
La retraite d’écriture
Certains le savent, je fais partie d’un petit groupe d’autrices et d’auteurs (coucou les copines/copains). Nous nous épaulons toute l’année à distance, mais aussi un dimanche par mois en se rassemblant physiquement pour écrire ensemble. C’est naturellement que nous prolongeons cette relation lors de retraites d’écriture quand nous le pouvons et c’est ce que nous avons fait la semaine dernière dans un gîte non loin d’Épinal. Cette fois encore, ça a été une super expérience pleine de discussions, de débats, de rires et de repas endiablés. Un espace de liberté pendant lequel j’ai pu avancer sur mon projet de fantasy : le Solstice des ombres.
Le Solstice des ombres
Courte parenthèse pour vous parler du Solstice des ombres. Il s’agit du projet que j’ai commencé fin 2022 (oui, c’est long). Il s’agit d’un diptyque de fantasy dans lequel un groupe de soldats et de moines font face aux terribles événements d’une guerre de religion imaginaire. L’histoire a une tonalité sombre et mystérieuse. C’est l’occasion pour moi de mettre en scène les dilemmes et les passions de temps difficiles et extrêmes. De créer un univers dense, riche et inspirant, j’espère aussi.
Pour les lectrices et lecteurs des Mystères de Kioshe, le Solstice des ombres se déroule 400 ans avant les aventures de Tirséa, Ziûrn et Ivriane et met en scène un certain… Umbrod.
J’avance bien (c.-à-d. régulièrement) et j’ai finalisé en septembre dernier (2023) la première partie. La seconde partie le sera d’ici la fin de l’année (2024).
Les Imaginales
Depuis 2019, j’ai assisté à toutes les éditions de ce festival (parfois invité à dédicacer) qui se tient à Épinal et qui est sans doute un des plus grands du genre en France. J’ai une relation spéciale aux Imaginales puisque c’est là que j’ai trouvé l’éditeur de mon roman d’espionnage steampunk : le Grand Jeu (édité chez Bragelonne).
Cette année, j’étais là en tant que visiteur avec cet espoir fou de passer 4 jours tranquilles à musarder. Sombre erreur, mon ami. Les Imaginales bouillonnent d’idées et de gens intéressants. Il y a les autrices et auteurs qu’on a lu et qu’on a envie de voir, ceux et celles qu’on aimerait lire, les lecteurs et lectrices passionnés, les rencontres de hasard, les conférences. On passe son temps à déambuler, les yeux et les oreilles grands ouverts. Les 4 jours passent sans crier gare et on se retrouve un peu étonné dans le train de retour.
Cette année, je retiens peut-être un peu plus les rencontres avec Stéphane Arnier et Romain Benassaya dont j’ai beaucoup apprécié les dernières parutions (respectivement La brume l’emportera chez Mnémos et Terrariums chez Critic). Côté anglo-saxon, belles rencontres avec John Gwynne (Le Livre des Terres Bannies chez Leha), un géant adorable, et Hannah Whitten (Foxglove King chez Bragelonne). Et puis il y a aussi eu les anecdotes australiennes irrésistibles de Lionel Davoust, les projets mêlants littérature et jeu de rôle de Frédéric Weil (Mnémos) qui ne pouvaient que me séduire, les repas avec la petite bande de Bragelonne et la conférence mémorable sur Mourir en temps de guerre (le thème du festival était Memento Mori). J’en oublie car les Imaginales foisonnent et je n’ai certainement pas eu le temps de tout voir. Ce festival (maintenant sous la houlette de Gilles Francescano) se bonifie d’année en année. Vivement l’an prochain !
