Quelle est la taille de Lucien Labricole ? Qui est le fondateur de l’ordre Cyan ? Où prend-on le métro pour Ambremer ? Que craignent les fées ? Combien de magiciens sont recensés à Paris ? Qu’est-ce que le Refuge des sources ?
J’ai donc relu les trois tomes du cycle d’Ambremer. Ce fut une lecture assez analytique. L’intrigue est passée au deuxième plan, derrière un exercice minutieux pour récolter tous les détails et les indices disséminés par Pierre Pevel dans ses livres (personnages, événements, noms, lieux…). Je me suis plongé dans cet univers avec la joie d’un entomologiste qui trouve un Greta Oto (ce papillon est fascinant).
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J’ai pris conscience des mille et un détails sur lesquels je pourrais rebondir. Il y a de la place dans cet univers. Il est fécond. Pas d’idée d’intrigue encore mais l’envie de participer au puzzle tout en le respectant. Il y a quelque chose en particulier qui m’a marqué, c’est qu’en lisant le Paris des merveilles, on voyage. On bat le pavé parisien. Pierre Pevel prend plaisir à habiller la ville réelle et je me dis que je vais aller voir si les lieux évoqués dans les livres existent. Et puis je prendrai le malin plaisir à choisir des lieux pour mieux les détourner. Peut-être même que vous irez voir s’ils existent ?
Ah au fait, les réponses sont : 1,5 m, Joseph Balsamo, Porte Maillot, le fer, environ cent, un asile pour les créatures de l’Outremonde.
Cet article fait partie d’une série que j’espère pouvoir écrire tout au long du projet. Ça sera une sorte de journal des coulisses de ma micro-aventure dans le Paris des merveilles.